dimanche 15 mai 2016

La Montée du Poupet

La parcours par le verbe

800 mètres dans les rues pour passer la "Visitation" - l'église Saint Maurice - et commencer progressivement l'ascension. Le peloton s'étire et les spectateurs apprécient l'effort de chaque coureur. Le premier kilomètre arrive et tous les coureurs trouvent un concurrent à qui s'accrocher. A la "Fontaine aux oiseaux" (kilomètre 3.8), les encouragements fusent et s'adressent à tous jusqu'au dernier. La pente s'accentue très nettement pour dominer les villages environnants. Derrière la vallée, les forts Belin et St André s'éloignent.

A St Thiébaud (kilomètre 6.4), sommet de la première des trois ascensions, le ravitaillement est le bienvenu. L'ambiance est chaude et bruyante, les cloches et les claquettes accompagnent l'effort des compétiteurs, toujours en musique avec les "Dingue Mending". C'est le début de la longue descente, au milieu des pâturages avec une vue imprenable sur le département voisin : le Doubs.

Arrive Ivrey (kilomètre 10), au pied de la seconde ascension, où les "Chaux de vent" et les spectateurs, redonnent du courage aux coureurs. Comme dans le village précédent, c'est Monsieur le Maire et ses administrés qui s'occupent de tout : décoration, ravitaillement, animation...

Le deuxième sommet est en vue : le "Crêt du feu" (kilomètre 12.2). Après un nouvel épongement, c'est la bascule sur la vallée du "Gour de Conche". Un dernier moment de calme dans la forêt communale, avant d'arriver au pied de l'ultime difficulté : la "Côte Guillaume" (kilomètre 14.7).

Avec ses 2.8 kilomètres et des passages à 14%, la "Côte Guillaume" est la dernière difficulté de l'épreuve. Au milieu des épicéas et des foyards, les coureurs se retrouvent bien souvent seuls contre la montre. Les encouragements de la foule résonnent alors dans la tête des coureurs jusqu'à la ligne d'arrivée.

C'est terminé... Ouf!  Cette course est vraiment à recommander aux amateurs de courses de montagne alliant difficulté athlétique et ambiance exceptionnelle.




 
 
 

vendredi 6 mai 2016

WEEK END 7-8 MAI

Samedi 7 mai :
9h30 footing au stade Malleval.

Dimanche 8 mai à partir de 11h00 au stade Malleval :

Venez encourager notre équipe participante aux Interclubs Nationale 2. ( programme sur page accueil du site)

ON A BESOIN DE VOUS !!!!!

mercredi 4 mai 2016


Après 13 mois d'aventure, Florian Gomet  est sur le point de réussir sa traversée. Voici ses derniers récits.
Pierre Farjot.


Mac Millan Pass
Publié le        
Ca y est je l’ai fait ! Je suis heureux d’avoir réussi, j’ai franchi Mac Millan Pass, et rejoins la route. Quelle joie mais aussi quel soulagement après tant d’épreuves !  Il ne me reste plus qu’à suivre cette voie jusqu’à Ross River, encore 200 km, mais cette fois je n’ai qu’à suivre les traces des motoneiges. Le hic, c’est que sur ce versant la neige a presque fondu, je doute qu’il y en ait jusqu’à cette ville, dans ce cas, je fabriquerai un sac à dos de fortune et finirai à pied. Je pense avoir suffisamment de nourriture.

Joyeux anniversaire !
Publié le
America Extrema a 1 an. Après 4 semaines inoubliables, le printemps est là : 18 heures de jour. La neige est dure comme la roche, je vais pouvoir marcher sans effort, c’est un bonheur indicible, le départ est fixé demain à 4 heures. Les adieux à la cabane du col du Caribou s’annoncent difficiles, même si après 2 mois de solitude, j’ai hâte de revoir un être humain. A bientôt !

Encore à la cabane du Caribou


La neige ne s’améliore pas, je peux enfoncer mes bâtons jusqu’à 1,20 m, mais pas d’urgence car je ne pourrais pas pagayer avant juin, à cause de la débâcle du Yukon. Je vais donc attendre que la neige fonde suffisamment.
Pour économiser les batteries, je vais rentrer en ermitage, plus de message quotidien, ni météo jusqu’à nouvel ordre.   On peut vivre longtemps en mangeant Knor tous les jours ?

En attendant le dégel


Dix jours que j’attends à la cabane du col du Caribou que le gel et le dégel durcissent assez la neige pour pouvoir marcher dessus ; c’est en tout cas ce que j’espère !
Je souffre d’une sciatique, mais les engelures sur mon visage sont guéries. Ma principale occupation est de collecter des branches mortes dans les rares buissons pour me chauffer. Je patiente en compagnie de lagopèdes et d’un lemming.
Je crois que ça ira et ne m’inquiète pas trop. J’attends un bon coup de chaud comme celui qu’il y a eu à mon arrivée à la cabane ; Je partirai juste après.

La cabane du col du Caribou


Je suis au mile 192, à mi chemin de Ross River et à 50 Km de la route.
Depuis 5 jours je galère dans 1 m de neige en train de fondre.
J’avance à 500 mètres à l’heure, au prix d’efforts intenses. J’étais à bout lorsque j’ai pu me réfugier dans une cabane.
Je goûte ce repos avec volupté en attendant que les températures baissent.